
Une pluie d’émotions à Saurat
- Mardi 15 Juillet 2025
- Live
- Partager
Il y a des soirs qui marquent.
Celui du dimanche 13 juillet, à Saurat dans l’Ariège, restera longtemps gravé dans nos cœurs. Nous étions invités au Festen'Oc, un festival de musique occitane niché au creux d'une vallée pyrénéenne. Une grande scène posée sur la place du village, des montagnes en toile de fond, et un ciel orageux prêt à s’ouvrir.
Dès notre arrivée, l’accueil fut royal. Simple, généreux, chaleureux : à l’image de cette région. Ici, la culture ne se consomme pas, elle se vit. Elle se partage, entre deux verres de bière artisanale, une assiette de cochon grillé et des éclats de rire. On y sent l’ancrage, la fierté d’être là, et cette envie commune de faire vibrer les langues et les rythmes du Sud.
Et puis la pluie est arrivée.
Pas une ondée timide. Un vrai bain. Mais rien n’a bougé. Le public est resté, debout, trempé, les pieds nus dans la terre, les bras levés. Les visages brillaient autant que les pavés mouillés. Les sourires, eux, éclaboussaient la scène. C’était beau. Brut. Vrai.
Nous, provençaux, venus d’une autre terre, avons reçu une leçon d’accueil et de liberté. On nous a écoutés, dansés, suivis, portés. Cortesia, outsider pour certains, frère de route pour d'autres, s’est senti chez lui, tout simplement.
Merci à l’équipe du festival, aux bénévoles, aux techniciens, aux danseurs du premier rang jusqu’aux mamies sous parapluie. Merci à l’Occitanie pour cette nuit de feu et d’eau.
On reviendra.

Il y a des soirs qui marquent.
Celui du dimanche 13 juillet, à Saurat dans l’Ariège, restera longtemps gravé dans nos cœurs. Nous étions invités au Festen'Oc, un festival de musique occitane niché au creux d'une vallée pyrénéenne. Une grande scène posée sur la place du village, des montagnes en toile de fond, et un ciel orageux prêt à s’ouvrir.
Dès notre arrivée, l’accueil fut royal. Simple, généreux, chaleureux : à l’image de cette région. Ici, la culture ne se consomme pas, elle se vit. Elle se partage, entre deux verres de bière artisanale, une assiette de cochon grillé et des éclats de rire. On y sent l’ancrage, la fierté d’être là, et cette envie commune de faire vibrer les langues et les rythmes du Sud.
Et puis la pluie est arrivée.
Pas une ondée timide. Un vrai bain. Mais rien n’a bougé. Le public est resté, debout, trempé, les pieds nus dans la terre, les bras levés. Les visages brillaient autant que les pavés mouillés. Les sourires, eux, éclaboussaient la scène. C’était beau. Brut. Vrai.
Nous, provençaux, venus d’une autre terre, avons reçu une leçon d’accueil et de liberté. On nous a écoutés, dansés, suivis, portés. Cortesia, outsider pour certains, frère de route pour d'autres, s’est senti chez lui, tout simplement.
Merci à l’équipe du festival, aux bénévoles, aux techniciens, aux danseurs du premier rang jusqu’aux mamies sous parapluie. Merci à l’Occitanie pour cette nuit de feu et d’eau.
On reviendra.